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vendredi 9 septembre 2016

Le 4 septembre à St Rouin, une journée d'échanges

Dans l'invitation pour cette journée, nous disions : "quelques dizaines d’années passées au service du CMR, cela laisse forcément des traces : 10 pour Blandine en tant qu’animatrice, 20 pour Marie-Claire comme responsable d’équipe, 30 comme aumônier fédéral pour Joël…" Chacun s'est mis au tour de la table pour écouter ces expériences et formuler ses remarques.



Aujourd'hui, nous reprenons les propos de Marie-Claire.

"Mes débuts au CMR ont démarré en équipe « Jeunes Foyers » -ainsi s’appelaient les équipes jeunes-, ensuite assez rapidement au CMR proprement dit.
Plus tard j’ai été invitée par Serge et Renée Carouge à rejoindre le bureau de la branche ouvrière. A l’époque, il y avait 4 branches au CMR.
Un démarrage très difficile, je n’y comprenais rien, ni le langage, ni les structures; le choc des mentalités pour moi qui venait du monde agricole; alors, les conflits avec les patrons, dur dur pour moi !
J’essaie de tenir le coup, puis arrive le 1er congrès; encore un gros choc. Je m’accroche, les années ont passé et je suis restée.
Suite à notre retour sur Ste Ménehould, nous avons rejoint une équipe locale . Dans cette nouvelle équipe, je me suis sentie mieux; peut-être que la persévérance des années précédentes y était pour beaucoup.
Pour moi, le CMR m’a apporté de la confiance en moi-même et envers les autres, de l’espérance. Pour y arriver, je suis passée par des formations à l’écoute, à l’expression, à la communication; reste la grosse lacune, la rédaction !!!
Les moments forts de mon parcours sont les congrès, en particulier le dernier dans le Nord, la participation au Conseil diocésain, l’ordination de Philippe -membre de l'équipe- comme diacre. Quel chemin parcouru !!!
Pour terminer, le CMR m’a confortée dans ma Foi et pour la faire rayonner autour de moi".


Même si le soleil n'était pas trop présent, après ces échanges, nous avons pris le temps de visiter les lieux : la fontaine aux nœuds au bord de l'assèchement en ce moment, la chapelle de béton, le retable de l'Assomption. 
Pour beaucoup, ce fut l'occasion de découvrir la calme et la sérénité du site.
Reprise des échanges ensuite, mais autour du repas cette fois. Là aussi, les discussions vont bon train.

Enfin, la journée s'est terminée par un temps de prière dans la chapelle  autour de Joël.

Journée bien replie en somme. Une question reste cependant en suspens : quelle forme doivent prendre nos équipes pour répondre à l'attente des jeunes d'aujourd'hui et de demain...?
La réponse n'est pas si évidente!

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